Batfred et les séries TV
En complément de ma liste des films de long-métrage de cinéma vus et en lien avec mon activité d'enseignant en Sociologie des médias (entre 2002 et 2015) puis en Histoire de la télévision (en 2015-2017), j'ai voulu mettre en ligne à partir de 2009 la liste des séries TV que j'ai vu, comme un petit aide mémoire ou une base de réflexion que j'ai enrichi d'une iconographie "récréative" sur le sujet.
En effet, comme beaucoup, spécialement depuis l'émergence d'une nouvelle "génération" de séries TV, depuis disons environ 1998, je pense que l'importance des séries télévisées ne peut plus être minorée (par rapport au cinéma). C'est à mon sens non seulement vrai au regard du temps cumulé que l'on passe à les regarder mais aussi parce qu'elles sont le véhicule d'une part majeure de nos mythologies contemporaines. Pour une bonne part elles remplacent même le cinéma hollywoodien dans la culture populaire... Et en matière "d'influence" socio-politique.
Ci dessus : Non ce n'est pas Jack Bauer dans
24 mais Batfred qui s'est incrusté dans le tournage du dernier
épisode de la série Commissaire Cordier ! © 2007
Autant que les films, les séries sont en phase avec notre époque dont elles parlent toujours directement ou non et elles en sont de puissants symptômes. Plus radicalement encore que les films de cinéma, elles sont l'expression de la réalité industrielle de l'audiovisuel mais cela n'empêche ni la qualité (esthétique ou narrative) ni l'imagination de ce qu'il faut absolument considérer, sans mépris, comme des oeuvres documentaires de notre époque. Si la logique de l'audience est peut-être parfois au plan artistique une limite négative, elle peut aussi, contradictoirement, stimuler l'expérience et la création à partir de contraintes.
Ci dessus Batfred et Charlotte (ma fille) dans
les 60's de la TV © 2014
Comme d'autres, je suis admiratif de la capacité de certaines séries contemporaines d'aborder de front les problèmes de société comme pouvait le faire, à mon avis, un cinéma comme celui des années 1970. En ce qui concerne les années 2000-2013, comme beaucoup, je finis même par penser qu'il y a eu (du moins en moyenne) plus d'imagination et de qualités esthétiques dans les séries que dans bien des films de fiction comme, par exemple, dans le cas de Breaking Bad.
Il n'est plus aujourd'hui (complètement) illégitime de dire que l'on aime les séries télévisées et qu'elles nous ont marqué, etc. Il aura d'ailleurs fallu un temps extrêmement long pour leur "légitimation" à l'université ou pour la critique comme celà a pu être le cas pour la BD par exemple. Certes, comme souvent, au regard du nombre de publications dans les années 2003-2020, on pourrait penser un peu vite que la série TV est devenu plus "légitiqme" comme objet d'étude que le film de cinéma à travers une sortie de "surcompensation". A l'instar de ce que je peux dire sur le cinéma, je suis frappé de voir l'amnésie chez nombre d'enseignants-chercheurs et critiques sur ce qu'ils ont pu dire ou écrire sur le sujet il y a 30 ans comme si il n'y avait pas de continuité entre le monde d'avant et d'après Les Soprano. La question du parallèle entre la publicité et la série TV un argument un peu court aussi, en particulier dans son volet "Opium du peuple. En conséquence, en 2009, sur mon petit site perso (batfredland.free.fr - Cinematographe.org) j'ai donc voulu en parler sous une autre forme qu'il y a quelques années, à la création du site, avec mes préférés (Le prisonnier et Magnum).
Ci dessus Batfred et Charlotte dans "Magnum
sur Bourgogne" ! © 2007
Un français passait en 2017 en moyenne 3 heures 42 minutes par jour devant la télévision et une bonne part de ce temps (donc au moins une année entière de ma vie en ce qui me concerne) est consacré à regarder des séries (... pensez aussi aux maisons de retraite et à Derrick pendant 20 ans au moins). La période actuelle se caractérise également par de nouveaux types de diffusions en Replay ou via Internet ce qui permet de consommer les séries différemment sans être "victime" des flux d'une télévision qui, pendant longtemps, a poussé à regarder en famille ce qu'on n'aurait pas vu seul ce qui n'a pas que des inconvénients dans une société ou l'on partage de moins en moins.
Ci dessus : c'était plus dur comme jeu
facebook, car il s'agissait de Games of thrones ! © 2014
Si les séries parlent de la société (Modern Family ou Fais pas ci, fait pas ça), leur influence (je pense, par exemple, à Dallas, 24, Games of Thrones, etc.) est presque aussi importante sur elle de manière circulaire. La série télé est un instrument puissant de ce qu'il est convenu d'appeler le "Soft power". Parce qu'il s'agit de culture "populaire" il faudrait plus encore encourager l'étude de cet objet de recherche d'une façon sérieuse (ce que je ne veux pourtant pas faire pas ici). La télévision a, par exemple, un pouvoir énorme en matière de légitimation (ou non) des modèles familiaux (comme dans Desperate Housewives, toujours Dallas et sûrement aussi des programmes comme Scènes de ménages). Cette question commence à être étudiée si on pense au cas connu du président noir charismatique de 24 ou l'influence du mode de vie occidental (américain) à travers le monde jusque dans l'exemple trivial des fontaines à eau dans les entreprises principalement popularisées en France grâce à Starsky et Hutch. Elle a aussi, de plus en plus, par la mode des dystopies si réalistes comme Black Mirror.
Ci dessus : Diagniostic Bionic ! C'est marqué
dessus ! © 2012
Né en 1973, je fais partie d'une "génération séries" différente de celles et de ceux qui sont nés 15 ou 20 ans plus tard et qui découvert des séries efficacement "addictives" à la manière des "feuilletons" comme Lost. Cela ne m'empêche pas, comme beaucoup, de les apprécier tout autant que celles de mon enfance qui sont souvent moins "intenses" sur le plan de leur construction dramatique mais n'en sont pas moins agréables non seulement à regarder mais aussi à revoir encore et encore Amicalement votre ou Les têtes brûlées ce qui est une capacité souvent perdu par les feuilletons modernes.
Ci dessus : vous ne devinez pas ce que nous
transposons avec ma fille ? Quelques années plus tard, ce sera
pour moi un plaisir de partager ses impressions pour ce qui est
certainement la 2ème meilleure série de tous les temps ©
2014
Ma proposition est donc de segmenter l'histoire de ces séries en six grandes époques :
- De 1950 avec l'Agence Nostradamus
(ou, en 1954, Rintintin qui marqua ma petite enfance) à
1959 (et Les incorruptibles) c'est peut-être
ce que certains (comme Martin Winckler) ont appelé "l'âge d'or" des
séries. C'est une époque tout à la fois expérimentale et classique
qui fait suite à la segmentation claire des programmes TV (née aux
Etats-Unis, à partir de 1944, alors que la télévision elle-même n'a
techniquement que 10 ans). Elle recycle une part des mythologies du
cinéma de l'époque comme les westerns "humanistes" avec Au nom
de la loi et des sérials comme Zorro. Il faut
rappeler que, bien avant les séries TV (depuis les années 1910) et
parfois encore pendant, au cinéma il y avait déjà des séries avec de
petits épisodes qui reprenanient eux même le feuilleton littéraire
des journaux - "les serials". La mini série Italo-américaine de
1955-1956 D'Artagnan, chevalier de la Reine est d'ailleurs
est un cas typique de cet "entre deux" avec des déclinaisons en
sérial, série TV et même un remontage de long-métrage de cinéma
[pour ma part je l'ai découvert en épisodes en argentique dans ma
collection]. Les séries sont alors cependant soit en « anthologie »
(avec seulement une unité thématique) comme La Quatrième
dimension mais la plupart sont "classiques" au sens ou chaque
épisode est indépendant.
La couleur des titres dans mon tableau est saumon-orange.
- De 1960 (Destination danger) à
1967 (et Les envahisseurs) la Guerre froide est
très présente via le fantastique (Au-delà du réel) et
l'espionnage ou même les extra-terrestres qui sans Star Trek
sont les "soviétiques par d'autres moyens". L'imagination de
Chapeau Melon et bottes de cuirs ou encore le côté ludique
décomplexé des Mystères de l'ouest sont encore, jusqu'à
nous, difficiles à dépasser. A mon avis, la meilleure série de tout
les temps est d'ailleurs Le prisonnier à la conclusion qui
fut très mal reçue par le public de l'époque au point que son auteur
et acteur principal (Patrick McGoohan) fut obligé de quitter son
pays après plusieurs agressions. La série télévisée est alors
devenue une chose "sérieuse" et la télévision un "média de masse".
Pour les chaines dont elle représente une part croissante de la
programmation y compris via de nombreuses rediffusions et pour le
public qui s'implique plus sur de nombreux plans face à cette
"étrange lucarne" puissante fenêtre sur le monde qui va forger les
représentations et donc les imaginaires.
La couleur est jaune clair.
- De 1968 (Colombo) à 1988 (et,
par exemple, en 1987 L'Enfer du devoir) est une
période plus longue qui est "mon époque" (mon enfance), celle de
"l'après 68", d'un monde "post-mythologique". On y trouve beaucoup
de "Super Héros" pour répondre à la crise (Wonder Woman, L'homme
qui valait trois milliards), de nouveaux duos de policiers
pour un monde plus juste mais aussi plus "documentarisant" (Starsky
et Hutch) puis, après le trauma Viet-namien, de nouveaux
héros (Magnum, L'Agence Tous Risques) parfois un
peu fragiles. Un besoin de rêver se fait jour pour oublier la crise
(y compris morale) ou la guerre froide comme L'Île fantastique
ou la Croisière s'amuse mais également un nouveau "modèle
familial" à travers le "soap" de luxe avec parfois ses côtés obscurs
comme J.R. dans Dallas qui fut le "méchant" le plus adoré
planétairement. Des séries qui surfent également sur un cinéma
"réganien" où la machine est assez présente avec beaucoup de
voitures comme Shérif fais-moi peur, K2000, Le
juge et le pilote ou Tonnerre Mecanique ou encore
des hélicos avec Supercopter ou la très faible adpatation
TV de Tonnerre de feu. De l'innovation aussi avec The
Monty's Pithon Flying Circus, Les Shadoks pour
l'animation française ou Deux flics à Miami et des
glissements formels dans Magnum ou La vipère noire
qui anticipent les années à venir. De nouveaux sujets
socio-politiques comme la tolérance dans Arnold et Willy
ou même avec Alf et, à la limite avec la période suivante,
en Angleterre, la relecture plus élitiste des années Thatcher avec The
New Statesman. On glisse, petit à petit, du divertissement
pur à quelque chose de plus même si la consommation est encore très
classique avec généralement un épisode hebdomadaire.
La couleur est bleu clair.
- De 1989 (Code Quantum) à 1997
(avec Stargate SG 1) ou même 1998 et le lancement de Charmed
une période de doutes (et de crise de la représentation) suite à la
chute du mur de Berlin que résume à elle seule la série X Files
avec "la vérité est ailleurs". Un certain malaise (Le Caméléon)
et une recomposition sociale comme dans Friends. Une
période qui me plait beaucoup moins même si, entre Les Simpson
et Absolutely Fabulous en passant par le très intéréssant
Dream On, s'inaugurent de nouveaux questionnements
socio-politiques et narratifs ou esthétiques avec Twin Peaks
qui anticipent ceux de la période suivante. Je pense également que
cette période voit apparaitre des séries moins "grand public"
d'autant que les téléspectateurs sont plus segmentés comme les
canaux de diffusion avec le développlement du câble. L'époque change
et les séries aussi. La période est d'ailleurs "charnière" dans de
nombreux domaines comme le cinéma ou les technologies.
La couleur est verte.
- De 1998 (Sex and the City) à
2013 (The Americans) une période très créative
et quasi "révolutionnaire" qui aborde frontalement les questions de
société, de la place de l'Homme dans le monde moderne. Il est aussi
peut-être plus facile de s'identifier aux nouveaux héros qui sont
plus à notre image (Un Gars, une Fille, Six Sexy,
Desperate Housewives) et souvent plus "accessibles" comme Earl
ou The office. Une nouvelle efficacité narrative
avec un retour aux premiers temps du cinéma et ses "feuilletons"
mais aussi au temps réel et à une intensité dramatique ou une
participation émotionnelle plus forte comme dans 24 (qui
est un tournant) ou encore de nouvelles formes temporelles comme la
série Bref qui anticipe l'explosion des Youtubeurs.
Paradoxalement, du moins en surface, alors que les nouveaux moyens
de communication donnent une dimension plus virtuelle au monde, ces
séries vont vers le réel avec une vraie violence, de la sexualité,
une ambiguité morale dans Breaking Bad, Les Soprano, Weeds,
Californication, Dexter, Homeland, House of cards,
The Americans, etc. ou même Borgen, Real Humans
et, d'évidence, Black Mirror. De moins en moins de
"vraies" séries mais des histoires qui se suivent, donc des
"feuilletons" ou chaque épisode participe à donner de "l'épaisseur"
aux personnages et à l'histoire. Face à un public plus mûr face à la
télévision (puisqu'il est né avec) et à son langage (qui est le
sien), ces séries sont capables d'impliquer le téléspectateur dans
la complexité narrative (Lost), la violence "documentaire"
(Rome ou de The Shield) ou un certain art du
"recyclage" (Games of throne ou même Downton Abbey).
Une comparaison et de nombreuses références et moyens du cinéma
comme pour Les soprano ou même The Walking Dead tourné
initialement en 16mm en références à un certain cinéma fantastique
des années 1970. Un public capable aussi d'accompagner des
personnages au plus profond des questionnements qui sont les nôtres,
en s'offrant une psychanalyse pour pas cher comme peut-être avec Nip/Tuck,
En Analyse et toujours Les Soprano ou la très
ambitieuse série Mad Men qui s'est en plus imposée des
contraites esthétiques comme souvent la limite de 4 plans par
séquence.
La couleur est grise.
- Depuis 2014 (The last Ship)
à 2024 (La diplomate),
il me semble que nous connaissons une nouvelle mutation même si il
est naturellement difficile d'avoir du recul. Le futur et même le
mirroir du présent semblent inquiétants même si, par exemple, Black
Mirror l'annonçait déjà ; les univers parrallèles (Stranger
things ou Counterpart), les uchronies (comme The
Man In The High Castle) et les dystopies (La servante
écarlate, Occupied ou Westworld) sont
nombreuses et sombres. Le "recyclage" concerne également beaucoup
les séries elles-mêmes à l'instar de l'habile Counterpart
qui semble faire la synthèse des séries récentes ou la noirceur
s'allie avec le fantastique perndant que d'autres font des
références au cinéma (The Deuce ou La casa de Papel)
sans compter les spin-off comme Better call Saul (la
préquelle de Breaking bad) ou House of the Dragons.
En France, un "petit retard à l'allumage" mais des choses
intéréssantes comme Au service de la France, Le
bureau des Légendes ou même Dix pour cent. Westworld
est certainement une synthèse (TV, Ciné + même jeu vidéo ou
Internet) avec de multiples références explicites au delà de
l'apparent simple remake (du film éponyme de 1973) ; la reprise de X
Files en 2015 ou encore remake de Magnum en 2018 ou
peut-être même You avec Dexter font également penser
à ce que connait le cinéma populaire depuis 20 ans avec de nombreux
"reboots" pour moins de prises de risques comme la thématique déjà
rodées de séries de vampires, d'enquêtes criminelles, etc. Il est,
en outre, de plus en plus difficile de caractériser une série TV
comme pour The Young Pope - The New Pope alors que
la télévision elle-même est en train de fusionner avec Internet et
que la consommation devient réellement à la demande unipersonnelle
de Netflix (Space Force) où autres. Mon enthousiasme est
(en moyenne) grandement à la baisse même l'irrévérence ou le
politiquement incorrect à un goût rance de calculs cyniques (Euphoria).
On manque de recul... Peut-être que La servante écarlate
appartenait à la période précédente et que la bascule ne serait
qu'en 2018 ? A noter également un retour des mini-séries (qui compte
dans la liste "cinéma") même si on
sent l'hésitation des calculs comme pour Rogue Heroes qui
sera bien diffusée en plusieurs saisons sachant la vraie histoire du
SAS si riche de scénarios comme encore beaucoup de vraies histoires
laissées de coté par certains qui veulent réinventer la roue.
La couleur est mauve.
Ci dessus, Charlotte (et Batfred) dans une
transposition fixe d'un générique Tv des années 2010.
J'ai voulu en plus donner une appréciation avec plusieurs paramètres et divers informations générales.
Toutes sont "hierachisables" via l'option Trier de Excel.
Outre le titre en VF et le titre en VO, je donne : l'année de lancement de la série (qui s'inscrit donc dans une époque donnée avec ses problématiques socio-historiques propres), la date de fin, le nombre de saisons (dont celles que j'ai vu), le nombre d'épisodes, le coefficient multiplicateur de mes visionages, le pays de production et divers notations :
La première note sur 2 correspond à son niveau de "fraîcheur" de ses formes et thématiques en 2023.
La seconde note sur sur 2 correspond à son niveau "d'innovation" lors de sa première diffusion.
La troisième note sur 1,5 est son niveau d'usure entre le début et la fin de la série (sa capacité à se renouveler ou à maintenir sa qualité sur la durée de son lancement à son arrêt de diffusion).
La quatrième note sur 2 est pour moi sa capacité à être visionnée en 2024 en concurrence des autres (généralement plus anciennes).
La cinquième note sur 5 est une sorte d'évaluation de la densité de l'action ou de la narration.
La sixième note sur 7,5 correspond à mon opinion purement subjective intégrant des paramètres (fascination, thématique, plaisir pur, références personnelles, etc.)
La septième est donc la notre totale globale sur 20 qui, je le constate, exprime assez bien ma hiérarchie de valeur "qualitative globale".
Actuellement Breaking bad, The prisoner et Mad men sont dans le tiercé de tête mais beaucoup d'autres ont toute mon admiration ou mon affection. (Une couleur de rappel est sur la note pour chaque période).
Ci dessus, avec l'aide d'improbables
accessoires pour ceux qui me connaissent (le Whisky et la
cigarette) un Mad Men "suédé". Là aussi elle devrendra
fan, quelques années plus tard, en 2022 © 2014
Je ne prends en compte que les séries à partir de 9 épisodes (donc pas les "mini séries" de 8 épisodes comme Totem ou Tapie même si pour Lucky Hank c'est encore un pari) et celles dont j'ai vu assez d'épisodes (disons généralement de 1% pour celles avec de très nombreux épisodes) pur m'en faire une idée valable. J'ai également des doutes sur Seul face à l'abeille (Man Vs Bee) qui n'est en fait qu'un téléfilm en 10 segments. Je ne compte (pour le moment) donc pas les "mini-séries" de moins de 9 épisodes comme, Lucky Hank (2023), Peace of cake, Les rois Maudits (de 1972), Catch-22 (en 2019), Freud (2020) ou même Holocauste (Holocaust) qui, en 1978, a pourtant eu une importance indéniable en matière historiographique avec un record d'audience mondial jusqu'à P'tit Quiquin de 2014 que je classe maintenant dans la liste des films (voir la page dédiée).
Pour le moment, il y a 256 séries
dans ma liste. Je ne prends pas en compte certaines séries dont je
n'ai vu que trop peu d'épisodes (souvent à titre professionnel)
comme The L world, Oz, Le train, ou des séries allemandes
" en zappant" (Le renard, etc.). Les séries
d'animation uniquement pour enfants sont parfois également très
intéréssantes mais c'est une autre page qu'il faudrait réaliser.
De même, je ne compte pas les "séries" trop ambiguëes du coté du
"flux de divertissement" comme Le Muppet Show, ni certains
nouveaux contenus clairement purement "web" même si cela changera
forcément un jour avec la "Convergence media".
Attention, il ne s'agit juste d'un aide mémoire et mes manques sont importants si je prends en compte je n'ai pas assez ou pas encore vu (Bonanza, Deadwood) et bien sur celles que je n'aime pas mais qui dans cette optique devraient alors y figurer (Buffy contre les Vampires, etc.) au titre de leur valeur comme "symptôme" de leur époque.
Merci et bonne visite
Pour info la liste intégrale est proposée par défaut dans l'ordre croissant des productions :
Non ce n'est pas le major Boyington des Têtes
brulées mais le major Batfred..."Panique à bord.. May
Day" ! © 2002, soit bien avant une réalité certes
complétement honorifique depuis août 2013.
Frédéric Rolland