Bienvenue sur le site Cinematographe.org
Ce site Internet, dont les pages sont ouvertes depuis décembre 1999 à travers le portail Batfredland (hébergé chez Free), est dédié à mes activités professionnelles et personnelles en lien avec le cinéma.
Cinematographe.org est un site personnel complémentaire à l'Atelier du 7ème Art qui est une structure associative que j'ai créée en 2012 et qui sert aujourd'hui à valoriser ma collection privée de films (soit environ 8200 unitaires dont 4500 courts-métrages, 850 longs-métrages ainsi que de 2800 bandes-annonces et publicités anciennes en argentique, des films amateurs de voyage, des affiches et photos d'exploitation) et celle d'un ami, Pascal Rigaud, qui lui est plus orienté sur les appareils avec un musée de 1000 projecteurs et caméras.
Je suis également enseignant en audiovisuel, fort d'une expérience, pour moi marquante, de 3450 heures de cours, notamment à l'Université Marne-La-Vallée (Unversité Gustave Eiffel) ou, par exemple, à 3iS ou INA Expert. J'interviens également dans des formations doctorales à la Sorbonne Nouvelle ou comme invité comme, fin 2023, à l'UPEC. J'ai le projet de reprendre certaines formations et en développer.J'ai également proposé, entre 2009 et mars 2017 comme consultant, des missions d'expertises, de recherche documentaire, d'inventaire ou d'indexation de fonds de films et d'appareils de cinéma. Depuis 2018, il est rare que je propose des animations à titre professionnel mais je reste encore disponible pour des télécinémas (c'est-à-dire des transferts de films) en 16mm et 35mm vers la HD comme, depuis début 2015, avec une modeste collaboration avec l'Atelier des archives.
Depuis avril 2017, je suis
principalement responsable de la Cinémathèque
Centrale de l'Enseignement Public
(CCEP) à la Sorbonne Nouvelle avec son fonds
centenaire (créé en 1920) de plus de 2560 titres (en 16mm et 35mm),
dont actuellement plus de 1160 films numérisés. [Ci dessus, mon
ancien bureau avec ses tables, peu après ma prise de poste en 2017,
dans ce cadre à la DBU l'université Sorbonne Nouvelle lorsqu'elle
était encore à Censier].
Depuis 2018, je suis également acquéreur vidéo à
la Direction des Bibliothèques Universitaires de la
Sorbonne Nouvelle et même tenu à plusieurs heures en service
public en bibliothèque.
J'essaye de compléter ces fonds dont
je suis responsable (CCEP et Atelier du 7ème Art) grace à mes
réseaux ou simplement en renversant tous les titres utiles que je
peux récupérer dans la limite de la place disponible.
Je suis d'ailleurs déposant à la Cinémathèque Française et j'essaye
de favoriser le patrimoine collectif à plusieurs places ce qui est
loin d'être facile.
Comme chercheur, je réalise également des communications et publications dans des colloques et des revues même si c'est également loin d'être évident à l'université où la question de la matérialité reste encore in-évidente, spécialement alors que nous connaissons une phase de dématérialisation des contenus.
Ci dessus, une intervention dans le cadre du Colloque Dans l’oeil du collectionneur, conférence de Frederic Rolland en 2017 à Montréal from Grafics on Vimeo. En 2023 est d'ailleurs sorti un ouvrage à la suite de ce colloque.
Plusieurs interventions sont d'ailleurs accessibles via les pages de ce site.
Dans la continuité de mes recherches ou de mes communications, j'ai également effectué des contenus rédactionnels pour des sites professionnels (comme Europa films treasures ou Family Movie) ou pour des expositions comme, en 2014, Transmissions, Sons et Chansons de la Grande Guerre au Musée de l'aventure du Son.
J'ai longtemps été au bureau (entre 2009 et janvier 2020) de l'association ALICC (l'Agence de Liaison Inter Collectionneurs du Cinéma) et suis maintenant président de l'association qui a changé de nom pour Club des Collectionneurs du Cinématographe. J'héberge provisoirement les pages web de l'association C.C.C. (ci après). Je participe ainsi, depuis 2006, à sa revue papier Infos-Ciné dont le sommaire des articles est sur le site.
Cette structure est l'une des dernières de ce milieu qui disparait avec la dématérialisation des supports et le vieillissement de ses acteurs dont les fonds sont à l'origne de 90% des cinémathèques officielles, même si beaucoup d'instances patrimoniales, en s'institutionalisant, ont oublié d'où elles viennent et grâce à qui elles existent... c'est-à-dire... les "collectionneurs" envers lesquels un mépris, parfois violent, existe toujours.
J'essaye maintenant de prioriser mes combats et me focalise sur certaines collections françaises car l'heure est grave avec les destructions irrémédiables d'équipements, de films mais aussi la perte de savoir faire. Il faut agir et vite ! Ci dessous, quelques uns des 22000 appareils des frères Loubeau (Le cinéma s'expose).
Comme reponsable de cinémathèque(s) mais aussi comme citoyen, il y a un important combat que je voudrais mener plus en avant, même s'il est très difficile de défendre la notion de bien commun des oeuvres anciennes et méconnues de court-métrage. Bien qu'ils soient souvent à faible "modèle économique", le contexte de production et de diffusion original de ces oeuvres (dans le cadre d'une diffusion massive et généralement gratuite notamment en milieu scolaire) est trop souvent dévoyé. Aujourd'hui, ces oeuvres font partie de ce qui devrait être considéré comme un "patrimoine", qui ne doit pas se résumer aux seules considérations financières "habillées" d'une propriété intellectuelle qui limitent la possibilité d'y accéder.
La trop faible valorisation ouverte de ces archives comme documents historiques, contrairement à certains pays comme les États-Unis, la Russie ou le Royaume-Uni, nous fait passer à côté de ces films comme des outils "d'influence" à travers et grâce à notre riche patrimoine documentaire et pédagogique. C'est particulièrement incohérent pour un pays comme le nôtre, tout particulièrement pour les archives produites ou acquises par l'Etat. Nous sommes de plus en plus souvent à la limite de que l'on désigne parfois sous le terme de "copyfraud" (un abus de droit) et la transposition en France d'un "fair use" adapté est indispensable, tant pour le non commercial que même Internet ou certains "re usages" pour de nouveaux documentaires aux faibles moyens.
Naturellement, si ce constat est valable sur tous les thèmes (comme
les films industriels, sur la ruralité, etc.) pour 95% du fonds de
la CCEP, à titre plus personnel (associatif, etc.), je me positionne
sur la question du patrimoine filmique aéronautique. J'ai ainsi créé
une page commune avec mon site Airservice.org sur les films aéronautiques
de ma collection. Il s'agit d'un petit portail qui
renvoie d'ailleurs vers ma page Youtube. Une de mes interventions
fait d'ailleurs le point sur cette question. Ci dessous, l'exemple
d'un de ces documents sur la fabrication sous licence des sièges
éjectables Martin Martin Baker.
Vous trouverez aussi sur les pages de ce site, dans la rubrique
"contenus", des textes comme une page web sur le passage au
cinéma numérique (qui fut l'objet de mon mémoire de
Master 2 en 2004) ou encore une autre sur la Conservation
des films à destination des collectionneurs amateurs (en
lien avec ma thèse de doctorat que j'ai
soutenue en 2009).
La question de la matérialité est donc centrale dans mes activités,
comme elle le fut dans mes enseignements. Ces textes sont donc, en
ce sens, assez représentatifs de mes activités ou mes recherches et
comportent quelques annexes de mes cours, de même que des liens vers
des films d'archives via ma web Tv sur Youtube.
Le site contient enfin deux pages plus personnelles, dans la rubrique "Cinéphilie", sur mes visionnages en matière de films ou de séries TV avec quelques illustrations ludiques du "Batfred" se mettant en scène en relation avec la thèmatique. Des miliers de conseils et une mise à jour quotidienne...
Au total, vous trouverez sur ce site une centaine de photographies, de nombreux textes, une dizaine d'annexes en pdf (dont ma thèse), l'accès à une trentaine de vidéos, ainsi que une page avec de liens vers des sites externes (dont 75 Cinémathèques ou centres d'archives du film et de cinéma en France).
Cinematographe.org renvoie dans l'onglet le plus à droite à la description de notre collection de films sur le site de l'Atelier du 7ème Art (A7art.fr) qui est une association - réseau de collectionneurs, pour présenter les collections de Pascal Rigaud et de moi-même. Cinematographe.org est également un site frère de Airservice.org qui porte sur l'aeronautique, mon autre passion même si elles se recoupent à propos des films d'archives sur ce sujet.
Ci après, le teaser de mon documentaire, Les amoureux de la pellicule de 2018. Je recherche, plus que jamais, à diffuser ce film de 34 minutes (en DCP) sur les collectionneurs de films et d'appareils de cinéma. Il fut finalement quasi auproduit mais reste un document d'archives sur le milieu des collectionneurs.
Bonne visite.
Frédéric Rolland