banniere Cinematographe



Sur cette page en deux parties, quelques mots sur mon activité de recherche sur le sujet des collections privées de films et d'appareils de cinéma mais également d'autres thèmes comme, par exemple, les archives de films pédagogiques ou celles sur l'aviation.

Quelques mots également sur mes activités comme responsable de deux cinémathèques :
une publique, La Cinémathèque Centrale de l'Enseignement Public au titre, depuis 2017, de mon activité professionelle principale à la Direction des Bibliothèques universitaires de l'Université Sorbonne Nouvelle et l'autre privée qui, depuis 2012, est devenu une structure associative l'Atelier du 7ème Art qui est la réunion de ma collection personnelle avec le musée d'un ami, Pascal Rigaud.

Recherche

Dans la continuité d'une activité d'enseignement, initiée en 2000 (voir la page dédiée à l'enseignement), je me suis lancé en 2003-2004 dans un Master 2 (DEA), puis une thèse de doctorat en cinéma et audiovisuel soutenue en 2009.

Son sujet portait sur Les collections privées de films de cinéma en support argentique en France. Vous pouvez la télécharger (8 Mo sous zip) via ce lien (si vous avez la curiosité de lire mes 684 pages sur le sujet).

Entre 2007 et 2011, puis à nouveau depuis 2015, je poursuis une activité scientifique en travaillant sur le sujet des cinémathèques privées mais également les fonds institutionnels modestes ou thématiques comme celui dont je suis responsable à l'université Sorbonne Nouvelle (voir plus loin).

Ci après, la liste (en format pdf) de mes publications en décembre 2023

Bien que le milieu des cinémathèques ou centres d'archives et même celui de la recherche ne soient pas toujours simples sur le plan humain, je me sens investi de la mission de faire connaitre ce thème patrimonial avant qu'il ne soit trop tard, en particulier de par la démographie des collectioneurs qui sont souvent agés. il me semble invraissemblable que des pièces importantes de notre patrimoine disparaissent dans les poubelles à travers des pilonnages.

En 2018, j'ai d'ailleurs réalisé un documentaire sur ce sujet, Les amoureux de la pellicule, dans l'objectif de faire connaitre ce sujet que je connais bien mais qui l'est trop peu en général, y compris de professionnels ou des chercheurs. Sa diffusion aura, jusqu'à présent, été relativement restreinte comme à la Cinémathèque française en 2019 ou dans les colloques spécialisés.

Je poursuis donc mes recherche dans des axes "délaissés", au risque que celà soit un peu "suicidaire" sur le plan académique (ou professionnel), mais c'est comme celà que je vois la recherche. Ci dessous, un exemple, à travers une communication en Belgique sur les systèmes de projections avec une cartouche sans fin pour les VRP dans le milieu des années 1960.

A la suite de ma thèse, je suis devenu également consultant et animateur (voir la page dédiée à ce sujet) dans le domaine du patrimoine audiovisuel et tout particulièrement des fonds de films en support argentique.

Assez logiquement ces activités m'ont poussées à être membre bénévole de plusieurs associations mais aussi à m'exprimer sur ce sujet dans des publications diverses y compris à destination des amateurs via Infos-ciné (pour l'ALICC dont j'étais le secrétaire général jusque début 2020 puis président sous le nom de Club des collectionneurs du Cinématographe).

Plusieurs pages, parfois anciennes (qui datent du début des années 2000), sont d'ailleurs ici  dédiées aux collectionneurs privées comme celle sur la conservation des films par les amateurs.

Les universités québécoises s'intéressent au sujet et, c'est avec une grande émotion, qu'en 2011, 2017 et 2019, j'ai eu l'occasion de venir présenter mes travaux et ce sujet. Vous pouvez voir la vidéo de l'une d'elles  sur la page d'index.

L'université de Laval, à Québec, a même eu un don extraordinaire de François Lemai un collectionneur qui offre, petit à petit, sa collection de plus de 2000 appareils à cette université canadienne. Les appareils sont accessibles aux étudiants et chercheurs et la collection vivante mais celà reste un cas isolé.


La recherche, c'est aussi transmettre, parfois sur des sujets plus "exotiques" comme ici, au Quèbec, une intervention, en 2019, sur une ciné-mitrailleuse japonaise sachant que je suis un passionné d'aéronautique (voir la page dédiée à ma collection de films sur le sujet).



Cinémathèques


La CCEP

- Depuis avril 2017, je suis responsable de la Cinémathèque Centrale de l'Enseignement Public qui dépend de la Direction des Bibliothèques Universitaires (DBU) de L'université Sorbonne Nouvelle. Il s 'agit d'un très beau fonds patrimonial axé sur le film pédagogique et documentaire.

Ouvert en 1920 au sein du musée pédagogique comme un service de prets de films, ce fut sous de multiples tutelles (IPN, OFRATEME, CNDP) une très importante cinémathèque dite de "circulation", c'est à dire de prêts avec plus de 40000 copies accessibles et, au milieu des années 1970, 5000 copies prétées par semaine (rien que pour le siège sans compter les relais académiques ou départementaux (comme les cinémathèques de l'enseignement des CDDP)).

Ci dessous, la bande annonce de présentation du fonds.

 

Cette collection publique de films que j'ai la charge de valoriser est cependant victime d'aprioris assez nombreux malgré ses 2560 titres dont plus de 1162 numérisés et une place significative dans l'histoire de l'enseignement.

J'essaye de trouver des relais pour sa valorisation. Ci après, par exemple, le lien un texte dans le cadre des actes de la Journée d’étude “Collections de films pour l’éducation. Histoire, circulation, avenir” organisée, le 15 avril 2022 à l’INSPE de Paris ou, début 2023, à travers la revue de l'Histoire de l'éducation accessible en open édicvation avec Cain.

Ci après, la Bibliothèque numérique pour l'accès aux films numérisés de la CCEP.

Plus le temps passe et, contrairement à ce que pensent le grand-public et nombre de professionnels, l'on renonce trop souvent à diffuser et parfois même, par de subtiles mécaniques (dont juridiques), à sauver des films, spécialement si il n'y a qu'une "valeur" donc en langage cynique un "modèle économique" très faible.

Bien trop de contenus et documents ne suscitent trop peu de curiosités, y compris de la part des professionnels ou des chercheurs, ce qui génère une troublante amnésie sur un grand nombre de sujets (industrie, prophylaxie, discours pédagogiques, etc.) pour un pays pourtant si fier de ses archives.

Le "Fair use" pour les usages non commerciaux dont "d'influence" est loin d'être compris en France et une tragèdie poru nombre de films sur la mémoire industrielle, rurale, éducative, etc. 

Cette activité rejoint d'ailleurs celle d’animateur de projections de programmes courts métrages en argentique (voir la page dédiée).

C'est maintenant bien plus rarement que j'effectue des animations ou alors sous la bannière de la Sorbonne Nouvelle mais celà reste le même combat pour monter des films anciens y compris dans une dimension plus historiographique en contextualisant le film dans son époque.

Depuis 2018, je m'occupe également des acquisitions en vidéo (DVD, BR) pour cette Bibliothèque universitaire et j'effectue un peu de travail en bibliothèque ce qui me permet de connaitre ce sujet sous cet angle.

L'Atelier du 7ème Art

- Je continue en parralèle à animer mon fonds privée, l'Atelier du 7ème Art qui l'objet d'un site dédiée A7art.fr. 

Cette seconde cinémathèque, qui compte 8200 unitaires au siège existe dans la continuité de la collection privée de mon grand-oncle, Jean Van Herzeele, elle même initiée en 1958.

Elle est associée au Cinématographe Pascal Rigaud qui propose gratuitement aux visiteurs un musée privé de 1000 appareils de cinéma sur 450m2.


L'Atelier du 7ème Art pour sa partie (la mienne) Cinémathèque du lavoir est tourné vers l'histoire et les techniques de l'exploitation traditionelle (films de fictions, photographies, affiches, appareils, films amateurs, etc.) mais me permet aussi  d'aider des institutions publiques.... comme la CCEP... en lui versant des titres de documentaires réputés perdus ou apporter de modestes moyens logistiques comme des projecteurs, etc.

Nos partenaires sont maintenant assez nombreux et c'est un vrai bohneur que d'être utile avec des fonds complémentaires aux institutions y compris dans le domaine "papier".

D'une façon générale, pour s'y retrouver dans les structures françaises dédiées au patrimoine cinématographique et audiovisuel, je propose sur ce site une série de liens sur la page dédiée.

N'hésitez pas à me contacter

Frédéric Rolland